Les termes de « Lycie » et « Lyciens », bien proches des mots français « lycée » et « lycéens » avec lesquels ils n’ont rien à voir, méritent une rapide présentation. Il y a 5000 ans, le territoire que l’on appelle aujourd’hui (depuis la création de la République turque en 1923) la Turquie, était divisé en de nombreux petits ‘’royaumes’’ indépendants et tous en guerre les uns contre les autres pour assurer leur survie. Les origines des populations qui les constituaient étaient diverses, certaines venant de l’est, de la lointaine Mésopotamie en passant par ce qui deviendra la Perse, aujourd’hui l’Iran ; d’autres venant du nord, hordes ayant quitté les bords du Danube, comme les Celtes de la tribu des Galates ; d’autres venant des îles rocheuses et pauvres de la mer Egée, partie nord-est de la Méditerranée, chacune de ces îles constituant autant de petits royaumes indépendants (souvenez-vous d’Ulysse, ‘’roi’’ de l’île Ithaque), le pays Grèce d’aujourd’hui n’étant pas encore constitué. Ce sont ces îliens égéens miséreux à la recherche de terres nourricières, d’eau douce et de verdure, qui donnèrent son nom grec d’Anatolie (c’est-à-dire « pays du soleil levant ») à ce pays riche qu’ils distinguaient à l’est et où ils accostèrent par vagues successives durant plusieurs millénaires pour s’y établir. Plus tard, les géographes donnèrent à cette ‘’Anatolie’’ le nom général d’ « Asie Mineure » pour marquer son appartenance à l’immense continent asiatique alors qu’ils définissaient par convention le détroit du Bosphore comme étant la frontière géographique entre l’Europe et l’Asie. Les populations industrieuses, commerçantes, inventives, dynamiques, prospères, chamailleuses, du littoral méditerranéen de cette Anatolie en pleine effervescence cultivaient leurs liens originels avec les cités d’Athènes, de Corinthe, de Sparte, de Thèbes, d’Olympie, qui étaient toutes concurrentes les unes des autres, toutes en guerre, et qui n’imaginaient pas former un jour la Grèce que nous connaissons aujourd’hui. Les marchandises et les idées s’échangeaient entre cités et petits royaumes en perpétuelle évolution et tractations. Dans une des rivières (le ‘’Pactole’’) de son petit royaume du nord-ouest de l’Anatolie, un petit roi (Crésus) découvrit des paillettes d’or : assez pour devenir riche et célèbre. Ces noms d’anciens royaumes d’il y a 3000 ans ne vous sont pas inconnus : la Carie (avec, pour capitale, Halicarnasse, aujourd’hui Bodrum, qui eut, au 4ème siècle avant notre ère, un roi célèbre : Mausole. Et où naquit Hérodote, le ‘’père’’ de l’Histoire : au lieu de faire comme ses prédécesseurs, intervenir les dieux et déesses pour tenter d’expliquer les événements du passé, il se mit à la recherche de preuves et de témoignages). Cette Carie s’unit à sa voisine du Nord, la Phrygie (qui avait Troie pour capitale) pour former la Ionie ou Ligue Ionienne (qui eut MILET pour capitale, la quatrième plus grande ville d’Asie Mineure). Au Sud de la Carie, à partir du fleuve Dalyan qui faisait office de frontière, s’étendait la Lycie, presque jusqu’à Antalya, riche royaume constitué d’une fédération de 70 villes-états, la ‘’Ligue lycienne’’. A partir d’Antalya, s’étendaient la Pamphylie, puis la Cilicie et la Syrie… Le système de la Ligue lyciaque ou lycienne, confédération de cités-états d’un territoire limité, impressionna Montesquieu qui, dans « L’Esprit des Lois », au début du 18ème siècle, l’estima comme étant le système politique le plus sage et le meilleur qui soit.
Dans ce petit royaume de bord de mer (cette mer que nous appelons aujourd’hui la Méditerranée) dont le nom, la Lycie ou LYKIA, provenait de celui de ses habitants, que les Hittites appelaient les « LUKKA », vivaient, selon la mythologie grecque, des sortes de géants capables de tailler d’énormes blocs de pierre et de les appareiller en murs et édifices capables de défier les millénaires. La légende assurait que ces constructeurs étonnants avaient forcément cent bras et un troisième œil au milieu du front, tellement ce qu’ils faisaient était inhabituel. Ils reçurent le nom de Cyclopes. On fit appel à eux pour édifier les enceintes, temples, agoras et stades des cités que nous admirons aujourd’hui encore en Grèce, des millénaires plus tard. A Delphes, Epidaure, Olympe et ailleurs en Grèce continentale, qui a bien pu tailler de si gros blocs de roc et les hisser si haut les uns sur les autres, à part des géants venus de Lycie ? Ces murs étonnants portent toujours l’appellation de « constructions cyclopéennes ». Le royaume de ces géants accueillit alors de nombreux voyageurs curieux de découvrir les merveilles du monde et de les décrire. Parmi ces voyageurs aux esprits ouverts étaient des penseurs, des philosophes, des mathématiciens, des astrologues, des médecins, des poètes, des érudits cherchant à écrire l’histoire des peuples et du monde et les légendes entendues à ce sujet en guise d’explications avant que les sciences ne soient inventées. C’est pourquoi, deux millénaires avant notre ère, ils notèrent que ce royaume était peuplé de cyclopes, même s’ils n’en voyaient pas en réalité devant eux. Ils ne voyaient pas non plus Apollon et Artémis, mais ils écrivirent que ces jumeaux, enfants de Zeus, le roi des dieux, vécurent dans ce royaume magnifique qu’ils appelèrent « le Pays de la Lumière », du Soleil. Selon certains auteurs, l’appellation « Lycie », liée au peuple des Lukkas, pourrait également provenir du grec signifiant « Lumière ». Et, dans la mythologie grecque, Apollon, le dieu de la beauté, de la lumière, de la perfection, représenté par le Soleil, était tout simplement appelé « le Lycien », l’habitant de la Lycie, le Resplendissant, le Parfait. L’appellation de « Lycie » nous est restée, pour désigner cette côte unique bordant la Méditerranée, ce littoral baigné de lumière, fait de plages, de criques, d’îles, de petits ports multimillénaires, de collines parfumées de plantes du soleil, où les civilisations grecque, romaine et byzantine ont édifié des temples, des théâtres, des stades, des bains et thermes, des quais et des entrepôts, des basiliques et des chapelles ornées de fresques et de mosaïques, des sarcophages, des statues, des « maisons des muses », toutes marques étonnantes et émouvantes d’un si long et si riche passé. Entre Dalyan (au sud de Marmaris) et Antalya, s’étend la Lycie : ce pays béni, fabuleux, où il fait bon vivre et où il fait bon passer les meilleures vacances, et où vous vous sentirez Artémis ou Apollon.
Voici une première proposition de programme de découverte de la Lycie.
Elle est « première » car elle sera modifiée au fur et à mesure de vos remarques, propositions, idées, souhaits, etc. C’est avec vous que nous construirons votre programme sur mesure, personnalisé. Pour cela, nous partons de ce canevas sur près de 2 semaines. Nous vous conseillons de le compléter par 3 jours de visite-découverte d’Istanbul, l’ancienne Constantinople, l’ancienne Byzance.
Ce canevas de votre « Randonnée en Lycie » va vous permettre de personnaliser votre projet.
Jour 1. Vous atterrissez dans l’après-midi à Antalya (répétons-le, c’est une simple première supposition. Vous pouvez préférer atterrir à Izmir ou à Dalaman ou à Ankara : une fois votre choix fait, nous modifierons ce programme pour l’adapter à votre choix d’aéroport d’arrivée et d’aéroport de départ). Vous nous indiquerez combien vous êtes et nous adapterons à ce nombre le type de véhicule avec lequel nous irons vous accueillir à l’aéroport.
Combien de chambres et quel type de chambres souhaitez-vous ? Vous pourrez nous demander de loger parfois chez l’habitant. Notre palette d’hébergements va du plus simple, style chambres d’hôtes ou hôtel simple (mais toujours assurant le calme, la propreté, le caractère), aux hébergements les plus confortables et même luxueux.
Commençons par un hôtel familial et de caractère dans le vieil Antalya. Infiniment plus agréable qu’un hôtel international noyé dans les nouvelles constructions de la grande ville. Le vieil Antalya est perché en forme de cirque au dessus du port romain d’Hadrien (IIème S.) et est encore bâti de vieilles et superbes maisons ottomanes. Vous pourrez y dîner (mais totale liberté de choix de restaurant) et y prendre votre petit déjeuner.
Près d’Antalya il y a des sites grecs et romains splendides à visiter (Aspendos, Perge, Telmessos,…) : il faut passer au moins 2 nuits à Antalya. Le soir, vous visitez le vieil Antalya et vous allez voir son minaret cannelé, du 12ème Siècle (époque des Seldjoukides, Turcs venus de Perse, l’Iran actuel), symbole de la ville, proche du bazar (petites boutiques très colorées et aux parfums d’Orient).
Jour 2. Avec ou sans guide (vous nous aurez indiqué votre choix), vous prenez la route vers l’Est, de façon à aller visiter ASPENDOS. De la vaste et antique ville grecque il ne reste que ce grandiose théâtre remanié par les Romains et restauré sur l’ordre d’Atatürk en 1930. C’est superbe et vous ne regretterez pas ce crochet !
Après la visite, vous faites demi-tour pour reprendre la direction d’Antalya et, en suivant le bord de mer. Vous faites halte pour visiter la vaste cité romaine de PERGE.
Puis, ayant contourné Antalya, vous montez en voiture au parking de TERMESSOS. Visite d’un site historique époustouflant perché dans la montagne sauvage.
Dîner et nuit à Antalya.
Jour 3. Route vers l’Ouest. Après Kemer, vous descendrez 7 Km vers la mer pour atteindre la plage de CIRALI. Nous vous proposons d’y passer 2 nuits, dans un hôtel familial de caractère au milieu des orangers.
Baignade, promenade le long de la plage vers l’ancien port grec d’OLYMPOS.
Dîner et nuit à Cirali. Vous vous mettez d’accord avec le patron, Apo, pour faire demain une partie de pêche dans son bateau. C’est payant, mais c’est aussi exceptionnel de beauté, de dépaysement, de souvenir original.
Vous lui demandez aussi pour aller voir demain matin l’éclosion des petites tortues de mer (espèce « caretta-caretta ») sur la plage, face au soleil levant. En août les éclosions sont contrôlées et suivies par des scientifiques. Spectacle inoubliable !
Jour 4. Féérie des naissances des petites tortues qui filent vers la mer.
Tour en bateau.
Rando aux flammes de Cirali . Vous allez en voiture depuis l’hôtel jusqu’au parking (4 km) au pied du sentier qui grimpe aux flammèches qui sortent des pentes de la colline et que, depuis des millénaires, on appelle les « Chimères ». La rando sur sentier vaut la peine de la montée. Le paysage dominant la mer est remarquable. L’histoire du lieu n’est pas banale :
Des flammèches sortent de toujours de ces pentes. Les Lyciens, ou Lukkas, 2 ou 3000 ans avant notre ère, apeurés par ces phénomènes uniques, inexpliqués et menaçants, s’en plaignirent au roi. Celui-ci désigna un héros de son armée, un certain Bellérophon, avec ordre de liquider ces « chimères », créatures nuisibles, symbolisées avec une gueule de dragon crachant ces flammes, un corps de bouc et une queue de lion. Chevauchant son cheval ailé, Pégase, Bellérophon, aspergea ses ennemies de plomb fondu, ce qui ne les tua pas mais les contraignit à s’enfoncer sous terre où elles se trouvent d’ailleurs toujours (l’emploi de plomb fondu comme seule arme à sa portée est une indication pour tenter de situer dans le temps ce récit légendaire ; il peut donc vraisemblablement dater d’une période comprise entre la fin du néolithique et l’âge du bronze). Un millénaire plus tard, les Grecs de l’Antiquité identifièrent ces flammes comme marquant sans doute l’emplacement des fournaises du dieu de la Forge, Héphaïstos, compagnon d’Aphrodite dans la mythologie grecque : ils construisirent un temple à Héphaïstos au dessus d’un des foyers ; vous en verrez les vestiges. Il y a 2000 ans, les Romains, convaincus du choix éclairé des Grecs, construisirent à leur tour, au dessus d’un foyer voisin, un temple à Vulcain, dieu romain des forgerons. Vous en verrez également les vestiges. Successeurs des Romains au 4ème siècle, les Byzantins chrétiens abandonnèrent ces histoires de dieux et pensèrent aux flammes de l’Enfer : ils construisirent une église à proximité, pour que l’on puisse prier Dieu pour être protégés du Diable. Vous verrez les ruines de cette église. Maîtres des lieux depuis le 15ème siècle (prise de Constantinople en 1453), les Turcs islamisés par les Arabes à partir du 10ème siècle, décidèrent de ne pas investir dans la construction d’une mosquée contre l’Enfer ou de minarets pour islamiser l’église. Mais, récemment, dans les années 2000, ils investirent dans la construction d’un parking, d’une billetterie et de quelques boutiques de souvenirs, afin de profiter du passage des touristes. Ils firent aussi analyser le gaz qui s’enflamme en sortant des fissures rocheuses de la colline. Il s’agit de méthane. Mais pas en quantité suffisante pour que la poche souterraine, qui d’ailleurs s’épuise visiblement, puisse être exploitée avec profit. Pensez à monter avec des brochettes ou une théière : ce n’est pas tout le monde qui peut déguster une saucisse grillée et un thé chauffé au feu d’Héphaïstos, de Vulcain ou de Satan ! Photos-souvenirs d’enfer !
Redescente à la plage, baignade, balade vers Olympos. Visite de l’ancien comptoir grec d’Olympos.
Dîner et nuit à Cirali.
Jour 5. En voiture de Cirali à DEMRE pour visiter le site lycien de MIRA. La falaise est creusée de tombes de l’époque lycienne (= des Lyciens, population vivant sur cette côte deux millénaires avant notre ère) et un magnifique théâtre romain vient d’y être restauré. C’est ici que vivait l’évêque Nicolas, à l’époque de l’empereur Constantin (4ème siècle de notre ère) : les Russes viennent ici en pèlerinage en l’honneur de St Nicolas (un musée des Pères Noëls, qu’on peut sans dommage ne pas visiter, se trouve à Demre). La visite du site de MIRA vous ravira.
Quittant Mira, roulant toujours vers l’Ouest, vous redescendez sur la côte et allez au petit port de UCAGIZ en face de l’île de KEKOVA. Nous vous proposons d’y passer 2 nuits.
Dîner et nuit à Uçagiz.
Jour 6. En bateau (les propositions de bateaux ne manquent pas) vous allez visiter les vestiges lyciens, grecs et romains engloutis au pied de l’île de Kekova. Le réchauffement climatique, depuis la fin de la dernière glaciation, a fait fondre les réserves de glace des pôles et les océans montent. A l’époque grecque et romaine, ils ne montaient que de 1 mètre par millénaire. On atteint 1,80 M actuellement. Les silos, magasins, quais, entrepôts, construits à l’époque romaine, de même que leurs sarcophages en bord de mer, sont aujourd’hui immergés.
Baignades.
Possibilité de louer (réserver dès votre arrivée, le jour 4) des kayaks de mer pour aller visiter le petit port de KALE et son château (pas de voiture à Kale !) et, à pied, sa nécropole de sarcophages lyciens au sommet de sa colline. Superbe sortie en kayaks dans un décor d’îles et de criques inimaginable, et au milieu des grosses tortues de mer.
Dîner et nuit à Uçagiz.
Jour 7. En voiture, toujours direction l’Ouest, halte au charmant petit port de KAS. Visite de son petit et charmant théâtre grec face à l’île (européenne, grecque) de Kastelhorizo (Megisti en turc), dépendante de l’île de Rhodes. C’est la plus méridionale des îles grecques.
Visite des imposants vestiges de PATARA. (Compter au moins une heure de visite : théâtre romain, odéon, temples, forum, etc.). Baignade sur son immense plage (18 km de long !). Possibilité de déjeuner dans un restaurant de plage après la baignade. (Prévoir des tongs ou sandales de plage, car en août, le sable est brûlant).
Après le déjeuner, direction XANTOS. Visite de ses imposants et riches vestiges lyciens, grecs et romains, inscrits au Patrimoine mondial de l’humanité. Tombeau des Harpies. Colonne écrite en lycien. Théâtre, acropole dominant le fleuve sacré le « Xantes » (‘’jaune’’, à cause du limon qu’il charrie) dans lequel Leto baigna ses deux jumeaux, Apollon et Artémis, qu’elle eut de Zeus, lorsque Héra les chassa tous les trois de l’île de Délos, selon la mythologie grecque. Apollon avait comme surnom « Le Lycien », mais aussi « Xantes » (‘’le Jaune’’).
Puis route sur Féthiye et, encore un peu plus à l’Ouest, sur CALIS (la plage de Féthiye).
Dîner et nuit à l’hôtel de nord de mer à Calis. Vous vous y installez pour 2 nuits.
Possibilité d’aller prendre un verre le soir dans une tente de ‘’Yörük’’, ou nomades turcs, dressée en bord de plage, où tous les soirs des musiciens agrémentent la féérie du lieu face à la mer.
Jour 8. Visite de Féthiye, de son port, de ses tombeaux de l’époque lycienne, de son bazar, de ses hammams, …
Baignades à Calis. Possibilité d’embarquer (nombreuses propositions à Calis, en bord de plage) pour aller visiter les 12 îles de la baie de Féthiye.
Dîner et nuit à Calis-Féthiye.
Jour 9. En voiture, avec vos bagages, direction l’Est, direction la chaîne de montagne (c’est celle du Taurus) qui délimitait la plaine côtière où vivaient les Lyciens. Vous prenez la direction de la très vieille cité de TLOS. C’était une des plus importantes cités-Etat des Lyciens, avec Telmessos (l’actuelle Féthiye. Telmessos étant l’un des fils d’Apollon). Vers 1300 avant notre ère, les Hittites l’attaquèrent, ainsi que leurs archives nous l’ont appris. D’importants vestiges lyciens (tombeaux creusés dans la falaise), grecs (gymnase, acropole,…), romains (thermes, théâtre, forum, temples,…) et byzantins (basiliques, églises), sont à visiter dans un bel environnement.
Possibilité de déjeuner à Tlos.
Nous vous proposons de loger ce soir chez l’habitant, chez des cultivateurs (production de raisins) du village d’ Arsaköy. Le couple de grands parents (Turan et Leïla), le couple de parents et les deux enfants d’une quinzaine d’années, vous recevront en amis. Mais comme la petite route de montagne, depuis Tlos jusqu’à chez eux (env. 5 Km), n’est pas facile à trouver, le grand père ou son gendre viendront en voiture vous chercher à Tlos et vous n’aurez plus qu’à le suivre ! Il faudra le rembourser de son trajet. Pensez-y : c’est en plus de la nuitée.
Ils vous prépareront le dîner typique turc que vous prendrez sous la treille.
Promenade, visite du village à la vue lointaine sur la plaine.
Vous serez peut-être réveillés par les bêlements des chèvres. Mais quelle belle soirée et quelle belle nuit à la ferme !
Jour 10. Vous allez redescendre sur Féthiye, mais avant d’y arriver vous obliquerez sur votre gauche direction OLUDENIZ. C’est loin d’être la plus ‘’belle’’ plage de Turquie mais c’est la plus célèbre : elle figure sur toutes les publicités pour la Turquie, au pied de son mont Babadag (descentes en parapentes) et à cause de sa lagune aux eaux turquoise.
Baignade à Oludeniz.
Après le déjeuner, retour à Féthiye. Vous pouvez profiter de la voiture pour aller vous baigner à la plage de Calis, ou visiter les alentours de Féthiye (sa presqu’île sauvage après les chantiers navals et ses criques).
Jour 11. De Calis (qui se prononce ‘’tchalish’’) vous prenez la direction de Mugla (qui est le chef-lieu de la région Lycie) de façon à aller à DALYAN d’où vous irez visiter le site historique de CAUNOS. Vous passerez deux nuits à DALYAN, sur le bord de la rivière ‘’Dalyan’’ et proche de la plage. Après un bain de boue dans les thermes antiques du lac de Dalyan, et un rinçage à l’eau sulfureuse naturelle de la source, votre peau aura retrouvé la douceur et la pureté de celle d’un bébé.
Jour 13. Quatre possibilités (mais vous pouvez imaginer encore autre chose !) :
- Il vous faut rentrer. Soit direction l’aéroport de Dalaman, à moins d’une heure de route, où la voiture est rendue et c’est le vol de retour. Soit direction l’aéroport d’Antalya, à environ 4 heures de route par les hauts plateaux, par l’intérieur des terres ; et c’est aussi le vol de retour. Mais, quelle fabuleuse région que l’ancien royaume de Lycie !
- Il vous reste du temps et, depuis Dalyan, vous allez visiter le très beau site d’APHRODISIAS puis l’étonnante suite de bassins de PAMUKKALE, sur la route de la Cappadoce où vous allez passer 4 ou 5 jours.
- Vous préférez continuer à longer la côte méditerranéenne en passant par BODRUM (où se trouvait le Mausolée d’Halicarnasse), PERGAMME, EPHESE (incontournable), TROIE (idem) et les DARDANELLES, avant de rejoindre ISTANBUL, terme du périple.
- Vous prenez l’avion à Dalaman pour ISTANBUL que vous allez visiter en 3 jours (4 nuits).
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